Cette note est celle de l’accordéon du vice, quand il jongle et férule, étreint la nudité pour ensorceler le rire, le tien qui ruisselle et taraude, qui étire la nuit comme on tend un filet, pour que les alouettes viennent y puiser la sève, et toi qui obstines le chant, qui satures la bruine, pour dérober au regard la certitude du corps, toi qui ébruites le serment inassouvi, celui des injonctions vénéneuses auxquelles nous échappons.
Ni Dieu mais un maître, envoûté sous le charme, voguant dans la brume.
Ni Dieu mais un troubadour des artifices qui cueillent en soupir le dernier mot des enlacements.
Darde le point qui élude la ligne, qui la tourmente comme sous la lanière des précipices.
Muscle après muscle se conjuguent l’assaut et le tournoiement des abandons.
Étincelles après étincelles se délient les torsions allusives et les palpitations carnivores.
Car il faut bien se dévorer, se délester, se parjurer, et dans le sillon des affolements nouer le fleuve et ses tempêtes maritimes.
Car il faut bien vendre son âme au vide, pour lui apprendre à refuser de coucher sur les cendres le souvenir des brûlures.
Coupe le songe et lacère ma voix, coupe le songe et enchaîne-toi.
Quand caracole la fibre de l’envie et que se meuvent les plaques déchirées sous l’ouragan.