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de Jean-
Christophe Delmeule
Soieries des épidermes
Tatouages des songes
Cliquetis de l’aiguille sur le mutisme des affres
Ces colonnes dénudées dans le rift des abandons
Ces enfants démurés dans le mutisme des nombres
J’entends le mot calciné sur le pénis de l’ombre
Le crachat des soldats qui rient de l’horreur
Un squelette hasardé sur une sente de sel
Et le poing défiguré des migrations de l’antre
Ce dard qui scorpionne les fuites
Ce ruissellement sanguin sur les orifices du trouble
Fuir, mais où, fuir, mais qui, fuir jusqu’aux confins des absolus
Là où la mort dissout les copeaux
Là où s’effritent les lèvres de la soif
J’entends le pli mutilé des sabots sur le quartz
La pierre achoppée des cartilages brisés
Un aigle siffle sur la pierre en ruine
Sonneries des cataclysmes
Tintements absous des poignets enferrés
Colliers de haine au cou des migrations
Ce qu’il faut de folie pour s’emparer des fous
Pour écarter d’un geste le sourire des perclus
Et murmurer en écho le défilement des nuits.